L’histoire de la Fiat 500 retracée au MotorVillage parisien

par Vincent Royer

Du 5 avril au 4 mai, le MotorVillage des Champs-Elysées, à Paris, accueille une nouvelle exposition consacrée à l’histoire de la Fiat 500. La saga 500 s’y retrace, de la Topolino à la prochaine 500 by Gucci.

Les expositions s’enchainent à un rythme frénétique au MotorVillage des Champs-Elysées à Paris. Après l’exposition Museo Village retraçant 111 ans d’automobile italienne, c’est au tour de la petite Fiat 500 de prendre place au sein de la vitrine du groupe Fiat à Paris.

Au programme, 12 modèles emblématiques prendront place dans ou autour du grand ascenseur en verre pour retracer la saga de ce petit modèle culte.

Fiat 500 A ou Topolino

Tout commence évidemment avec la 500 A, appelée communément Topolino -petite souris, le nom de Mickey en Italie- à cause de sa ressemblance avec la voiture de… Mickey. Sortie en 1936, cette première Fiat 500 est née de la volonté du sénateur Agnelli, président de Fiat, de commercialiser en grande série une petite voiture populaire et économique. C’est Dante Giacosa, alors chef du bureau d’études, qui concevra cette Topolino alors commercialisée 8 900 lires. De 1936 à 1948, 136 000 exemplaires seront produits. La Fiat 500 A est exposée au niveau +2 NoLita du MotorVillage.

Une seconde série, dénommée 500 B et dotée d’un moteur plus puissant -16,5 ch contre 13 seulement pour la 500 A- sera produite à 21 000 exemplaires de 1948 à 1949.

Topolino C

En dessous, au niveau +1, prend place un exemplaire de la troisième série de la Fiat 500, la Fiat 500 C ou Topolino C. Produite à plus de 400 000 exemplaires de 1949 à 1955, elle est la dernière évolution de la première 500, avec une nouvelle face avant, plus anguleuse et verticale. A l’intérieur, le chauffage est de série, alors que sous le capot, la culasse est désormais en aluminium.

Fiat 500 N

Le 4 juillet 1957 sort la seconde génération de Fiat 500, dénommée Nuova 500. Avec 13 ch et seulement 85 km/h de vitesse de pointe, cette toute petite voiture à vocation urbaine séduit par sa ligne toute en rondeur, son toit découvrable, sa maniabilité et sa tenue de route. Tout comme la Topolino, c’est Dante Giacosa qui la conçoit. Devenu alors patron du bureau d’études Fiat, il reçoit le Compas d’Or 1959 pour sa réalisation.

Commence alors une longue carrière marquée de nombreuses évolutions et déclinaisons. Parmi elles, citons la 500 N, exposée au niveau Galleria -2, dotée d’une finition améliorée et d’un équipement plus complet, mais aussi la 500 Sport de 1958 avec toit rigide et bande rouge, la Giardineria en 1960, sorte de petit break rallongé de 10 cm pour les familles, ou encore la 500 F de 1965.

Fiat 500 L

Au rez-de-chaussée du MotorVillage, c’est la 500 L qui s’expose. Une version plus luxueuse, bourgeoise, à destination des femmes. Présentée en 1968, elle sera produite à 407 365 exemplaires jusqu’en 1970. Près de la moitié de la production sera exportée.

Abarth 695

Les préparateurs de l’époque ne manqueront pas de se pencher sur la 500. Parmi eux, Carlo Abarth est sans doute le plus connu en France. Il proposera des versions survitaminées, qui s’illustreront en compétition, à l’image de l’Abarth 695 exposée au rez-de-chaussée du MotorVillage.

Fiat 500 Gamine

Modèle mythique et emblématique, la Fiat 500 fit aussi la joie des carrossiers qui proposèrent de nombreuses versions toutes plus originales les unes que les autres. Vignale proposera ainsi un petit cabriolet de 1967 à 1970. Dénommée Gamine, cette 500 s’expose au niveau -2 du MotorVillage.

En 1975, la production de la Nuova 500 s’arrête pour laisser la place à la 126. Plus de 3,5 millions d’exemplaires de la Nuova 500 auront alors été produits !

Nouvelle 500

C’est 50 ans jour pour jour après la seconde génération de 500 que la troisième génération sera présentée le 4 juillet 2007 au cours d’un grand spectacle à Turin. Un spectacle retransmis en direct à la télévision italienne, et même par extraits au cours de spots de pub spéciaux présentés par Flavie Flament en France !

Apparue au salon de Genève 2004 sous la forme d’un concept, la Fiat Trepiuno, cette troisième génération de 500 a tout de suite séduit le public par ses formes, directement inspirées de la Nuova 500. Charmeuse et amusante, elle se vend à 75 000 exemplaires en quatre mois, avant même sa présentation définitive et l’annonce de son prix de vente ! Estimée à 70 000 exemplaires en 2007 puis 200 000 par an, la production est immédiatement passée à 190 000, puis 210 000 exemplaires par an !

Pour faire vivre ce succès et créer l’événement autour de sa petite surdouée, Fiat propose chaque année une nouvelle déclinaison de sa 500, un peu à l’image de la Mini. Après la nouvelle 500 en 2007, on a donc eu les versions Abarth en 2008, 500C en 2009 et TwinAir en 2010 !

De nombreuses déclinaisons de cette troisième génération de Fiat 500 seront également exposées au MotorVillage : la très exclusive Abarth 695 Tributo Ferrari, la toute nouvelle 500 Bi-Color, la 500C, la version TwinAir , ou bien encore la toute nouvelle 500byGucci présentée au dernier salon de Genève.

Cette exposition a été réalisée en partenariat avec deux clubs français, le Club Fiat de France et le Club Fiat 500 et dérivés.

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